Le très attendu "Joker : Folie à Deux" n’a pas seulement captivé l’attention des fans de cinéma, mais aussi celui des critiques. Avec Joaquin Phoenix reprenant son rôle inoubliable et Lady Gaga ajoutant son talent à l’univers sombre de Gotham, ce deuxième volet de l’histoire du Joker a suscité une vague d’anticipation et d'émotions chez les spectateurs. Maintenant que certains ont enfin pu découvrir le film, leurs retours donnent un aperçu fascinant de ce que cette suite apporte à la table.
Des Retours Divisés mais Intenses
Les avis des spectateurs sont partagés, mais ce qui est indéniable, c’est que "Joker : Folie à Deux" ne laisse personne indifférent. Certains l'adorent pour son audace et son innovation, tandis que d'autres sont restés perplexes devant certaines des directions artistiques inhabituelles du film. Voici ce qui ressort le plus des premiers retours des spectateurs.
1. La Performance de Joaquin Phoenix : Encore une Fois, Magistrale
Tout comme dans le premier opus, Joaquin Phoenix est acclamé pour sa performance. Nombreux sont ceux qui estiment que son incarnation du Joker est plus nuancée et plus complexe encore que dans le film précédent. Les spectateurs ont été frappés par son habileté à représenter à la fois la vulnérabilité et la folie d’Arthur Fleck, explorant davantage les profondeurs psychologiques du personnage. Son dévouement total au rôle est palpable, et plusieurs spectateurs ont mentionné qu’il a su rendre certaines scènes « profondément dérangeantes », tout en restant fascinant.
Ce qu’ils disent :
- « Joaquin Phoenix est encore plus captivant cette fois-ci. Chaque geste, chaque regard raconte une histoire. C’est une performance digne d’un autre Oscar. »
- « On a l’impression qu’il ne joue pas le Joker, il EST le Joker. Effrayant et fascinant à la fois. »
2. Lady Gaga dans le rôle de Harley Quinn : Une Surprise Mémorable
La présence de Lady Gaga dans le rôle de Harley Quinn a été une des plus grandes curiosités du film. Sa performance a été largement saluée par ceux qui l’ont vue. Beaucoup ont souligné qu’elle apporte une dimension différente au personnage par rapport aux autres incarnations cinématographiques de Harley Quinn, notamment celle de Margot Robbie. Gaga ne se contente pas d'imiter, elle réinvente Harley comme une âme tout aussi tourmentée et brisée qu’Arthur, et sa chimie avec Phoenix est largement acclamée.
Ce qu’ils disent :
- « Lady Gaga est stupéfiante dans le rôle d'Harley. Elle apporte une humanité inattendue et troublante à ce personnage. »
- « Ce n’est pas la Harley exubérante que l’on connaît, mais une version plus sombre, plus dramatique et plus ancrée dans la réalité. Gaga et Phoenix ensemble sont électriques. »
3. L'Audace du Film Musical : Un Pari Gagné ?
L'une des plus grandes surprises pour les spectateurs a été l'aspect musical du film. Bien que cela ait suscité des réactions mitigées lors de l'annonce initiale, beaucoup de spectateurs ont été agréablement surpris par la manière dont le réalisateur Todd Phillips a intégré des séquences musicales. Ces moments ne sont pas des « chansons joyeuses », mais plutôt des scènes surréalistes qui plongent encore plus profondément dans la psyché perturbée des personnages.
Ce qu’ils disent :
- « Je ne m'attendais pas à aimer autant les moments musicaux. Ils apportent une dimension onirique et cauchemardesque qui fonctionne incroyablement bien. »
- « C’est étrange au début, mais ça marche tellement bien avec la folie ambiante. Les chansons renforcent les émotions des personnages plutôt que de les distraire. »
Cependant, cet aspect n’a pas convaincu tout le monde. Certains spectateurs ont trouvé que le passage au musical était déroutant et perturbait le ton sombre et réaliste qui avait fait le succès du premier film.
- « Les numéros musicaux m'ont un peu sorti du film. Je comprends l'intention, mais ça n'a pas toujours marché pour moi. »
4. Une Réflexion Plus Profonde sur la Folie
Comme le titre l’indique, "Joker : Folie à Deux" plonge encore plus profondément dans la folie, cette fois-ci partagée entre Arthur et Harley. Beaucoup de spectateurs ont apprécié cette exploration psychologique encore plus sombre, montrant comment ces deux personnages se nourrissent l’un de l’autre dans leur spirale descendante. Le film traite non seulement de la folie individuelle, mais aussi de la codépendance toxique entre deux êtres tourmentés.
Ce qu’ils disent :
- « C’est une étude fascinante de la folie partagée. Le film te fait vraiment te demander qui est le plus fou des deux. »
- « La relation entre Arthur et Harley est à la fois dévastatrice et captivante. Ce n’est pas une romance, c’est une chute libre dans la folie. »
5. Des Longueurs et des Risques Narratifs
Malgré les éloges, certains spectateurs ont ressenti que le film tirait en longueur à certains moments et que les risques narratifs pris par Todd Phillips ne payaient pas toujours. Certains ont jugé que l’aspect psychologique du film, bien que profond, devenait parfois lourd à suivre, avec une perte de rythme dans certaines parties.
Ce qu’ils disent :
- « Le film est un peu long par moments, certaines scènes semblaient traîner sans réel but. »
- « J’ai apprécié la profondeur psychologique, mais parfois, ça devenait un peu trop pesant, j’aurais aimé un rythme un peu plus dynamique. »
Conclusion : Un Film Audacieux Qui Divise
"Joker : Folie à Deux" est, sans surprise, un film qui divise. Pour beaucoup, c’est une œuvre audacieuse qui dépasse les attentes, grâce à des performances extraordinaires de Joaquin Phoenix et Lady Gaga, ainsi qu’une direction artistique unique qui fusionne des éléments de film musical et de drame psychologique. Cependant, pour d'autres, l'originalité du film, notamment son aspect musical et son exploration prolongée de la folie, a été source de confusion et a parfois desservi l’histoire.
Qu’on l’aime ou qu’on le critique, "Joker : Folie à Deux" est indéniablement un film qui ne laisse personne indifférent, et son audace en fait un incontournable de l'année. Ce n'est pas une simple suite, mais une nouvelle exploration des méandres de l’esprit humain, qui, comme le Joker lui-même, est aussi fascinante qu’imprévisible.